draguignan-cap nord à vélo

Derniers kilometres dans le vent , la pluie et le froid. Cette nuit j ai bien cru que la tente allait s envoler et ce mtin j'ai hésité avant de partir affronter les éléments.  Allez Philippe il n'y a que 25 kms  de difficile,  au retour ça doit descendre.

Donc départ sous une pluie battante et 5 kms avant d arriver' le ciel se met au bleu mais le vent glacial est toujours là. Arrivé sous le globe, un Italien m offre le champagne,  je demande à une dame de me prendre en photo et je rentre vite m abriter avant de reprendre la route.

Je suis content et fier d avoir reussi mon challenge

Arrivé au camping, je plie mes affaires et  direction le port  d Hommingsvag d où je doid prendre le bus pour Alta. C est trempé que j y arrive. Au moins le bus esr chauffé j ai donc 4 heures de repos bien mérité. 

Aéroport d Alta, je demande où louer une chambre, ce sera une Hitte confortable où je vais passer presque deux jours enattendant l avion qui me mènera à Oslo puis à Nice .

J y arrive lundi 23 juin à 10 h. Josyane est là pour m accueillir, ce sont les retrouvailles après presque deux mois.

Vendredi 20 juin , 10 h 23

Ça y est, j y suis.

19 juin

Soleil, soleil. La journée démarre bien. Une trentaine de kilomètres et le fameux tunnel dont parlent tous les cyclistes qui sont passés par là. 2 kms de descentes à 9 % puis 3 kms de plat et enfin 1,8 kms de montée a 10%.  Avec un bruit infernal quand un véhicule arrive et on ne peut savoir s il vient en face ou de derrière. Enfin on en sort quand même content d y être passé sans encombre.

Comme le soleil était de la partie j en ai profité pour faire quelques photos. 

Demain, le grand jour, je fête ça ce soir avec du saumon fumé arrosé de coca cola.

18 juin

Que dire de cette journée pluvieuse.  Un peu fatigué des deux journées précédentes pendant lesquelles j'ai fait un peu plus de 200 kms avec des dénivelés importants, je me suis contenté de 70 kms.  C est vrai qu'il ne me reste plus que 80 kms pour arriver au but.  Je les ferai en deux jours, d abord jusqu'à Honnigsvag puis les derniers 30, non 60 kms (il faut bien compter le retour) le lendemain et cette partie finale est une apothéose en terme de dénivelé.  Bon je pouserai le vélo mais surtout je laisserai la remorque au camping.

Le soleil a fait son apparition au terme de la journée de pedalage. Pourvu qu'il tienne jusqu'à vendredi !

Aujourd'hui j'ai longé une bonne partie du Porsangerfjorden qui dans sa plus grande longueur mesure 80 kms.  Je me suis posé à Replag, une petite presqu'île face à l ile de Lille Tamsoya si ça vous dit quelque chose. 

Allez, à demain. 

Mardi 17 juin

Reveil tranquille ce matin, je ne suis pas pressé.  Un bon petit déjeuner au chaud et direction l aeroport où une jeune et jolie hotesse de la compagnie SAS s est occupée de reserver mon billet et du passage du vélo. Voilà une chose de faite.  Depart dAlta dimanche soir et arrivées à Nice lundi à 9h55.

Il ne me reste plus qu'à faire les 154 kms qui me séparent du Cap nord.  J en ai plus de 4400 dans les jambes qui ont superbement tenu le coup. Bravo les jambes.

En quittant Alta,  la route E6 que je suis depuis Oslo monte sur un plateau désolé,  à 400 m d altitude où les seules habitations doivent être celles d eleveurs de rennes quieux sont partout. 

Un17 juin la neige persiste. Il fait un froid dont la sensationest accentuée par le vent.

J ai atteint Skaidi. Un caravaning où il n'y a personne fait l affaire pour planter la tente juste à temps pour me mettre à l abri.

Ce soir je couche tout habillé et avec un bonnet (mais non, pas de nuit, il ne fait jamais nuit à cette époque de l année)

J avais oublié celle ci

Ce matin au réveil,  averse de neige. Le vent souffle très fort et il fait évidemment froid. J attends sous la tente que ça se calme un peu pour plier bagage.

Vais je atteindre Alta ce soir ?

15 kms et la neige se remet à tomber à gros flocons,  je m arrête dans une station service,  j attends un moment en buvant un bon café au lait. Ca sr calme, je repars mais je n'ai pas fait 5 kms que c'est une tempête de neige qui se déclenche.  Le vélo,  la remorque et le bonhomme sont blancs. Et la neige va tomber pendant 50 kms.  Les gants trempés,  j en ai en rechange,  mais les chaussures c'est autre chose, il va falloir les faire sécher ce soir.

Enfin le soleil revient et va m accompagner jusqu'à  Alta.  113 kms dans la journée dans des conditions difficiles,  allez je m octroie un "bravo"

Dimanche 15

La meteo n a pas évoluée,  toujours un ciel gris et bas et ce petit vent du nord qui vient tout rafraîchir. 

Ce matin petit déjeuner en compagnie de trois jeunes norvegiennes.  Puis sur la route j ai croisé un vétéran allemand et un jeune américain.  On échange quelques phrases et  chacun repart vers son destin. Pour moi c était le passage d un col, jamais bien haut mais brrrrr, vent glacial. J ai quand même pu prendre une photo,  fait il que je vous aime. La journée s est finalement bien finie puisque j'ai enfin vu mes premiers rennes. Deux hardes dont l une a bien voulu poser avant de detaler.

Je n'ai avancé que de 75 kms et je compte atteindre Alta demain soir, ce sera une étape un peu longue,  je verrai bien.

Samedi 14 juin

Reveil sous la pluie,  pliage sous la pluie et depart sous la... non pas tout de suite car mon antivol refuse de s ouvrir donc direction une première station service,  puis une deuxième mais aucune n avait l outil ad hoc. C'est avec ma petite pince que j'ai coupé un à un les torons du câble et je suis enfin parti sous...la pluie.

Pluie qui m'a suivi pendant une vingtaine de kilomètres puis qui a bien voulu cesser et reprendre quand j ai débarqué du ferrypris entre Lyngseidet et Olderdalen, 45 minutes de traversée.

Arrrgh, je n arrive plus à respirer, que se passe t il? Ce sont les paysages à couper le souffle,  ouf ça va mieux

Les névés plongent directement dans les eaux du fjord.

Camping ouvert, vite je monte ma tente et me refugie dans la cuisine où il fait chaud et où je peux faire sécher mes affaires. 

Il me reste moins de 500 kms à faire, youpi, boum tralala.

Vendredi 13, jour de chance. 

J'ai eu droit au vent du nord bien froid et de face, à la pluie bien glacée,  à la neige pas tout à fait fondue et au...soleil. Bref à un panaché de tout ce que la Norvége peut offrir en une journée. 

A part ça,  chaque jour me rapproche un peu plus du but fixé. C'est parfois difficile et je comprends que certains renoncent.  Il faut de la persévérance et une petite dose de folie.

J'ai croisé une cyclorando polonaise qui était partie depuis 80 jours. D accord elle était super équipée,  beaucoup plus jeune que moi, mais seule et son parcours n était pas terminé,  chapeau bas miss pologne.

Pour en revenir au vendredi 13, camping fermé et j'ai perdu mon fanion orange et mon petit drapeau français

Mais gardons le moral, demain est un autre jour.